LE SURNOM

A l’origine, et c’est marqué dans le descriptif de mon blog, je devais faire part de mes différentes expériences dans le cinéma… le seul article dans le genre (sans compter le court-métrage Les Mémoires Silencieuses) est ‘Le scénario au long court’… Il faut que je me rattrape.

Certains d’entre vous ont dû remarquer dans les génériques de fin (si vous les regardez) que certains participants – qu’il s’agisse d’acteurs ou de techniciens – avait un surnom entre guillemets entre leur prénom et leur nom de famille.

Pour ma part, j’en ai eu un qui m’a collé à la peau pendant un petit moment (environ un an).

Avec des amies d’université, nous participions au tournage du premier court-métrage d’Olivier Maille – comédien de stand-up, scénariste et réalisateur – et pour celui-ci, j’étais script-boy. Comme nous tournions dans une pièce relativement exiguë à cause du nombre de comédiens présents et de l’équipe technique (sans compter le matériel), j’avais du me poster dans un recoin pour ne presque plus en bouger.

L’une des tâches incombant au script-boy/girl est de noter les différents time-codes de début de prise et de fin de prise [dans cet ordre : heure, minute, seconde, image (de 1 à 24)]. Etant souvent dans l’incapacité de me rendre vers la caméra, je demandais à l’assistante-réalisatrice de me lire ce fameux time-code (car elle était toujours fourrée à côté de la caméra) afin que je puisse le noter sur ma feuille. Et pour le lui demander, je criais : « TIME-CODE ! » et ce une quarantaine de fois dans la journée.

C’est ainsi que, pendant un an, on m’a surnommé non pas ‘time-code’ mais ‘TIME-CODE !’